12/11/2018
12 novembre 1918
Vouziers : une ruine complète, pas une maison intacte ; des monceaux de décombres obstruent les voies.
Je garde avec ma Compagnie de mitrailleurs 500 prisonniers ; Dieu, qu’ils sont misérables, mais dociles... Je n’ai rien à leur donner à manger ; il va falloir obtenir un camion pour aller chercher du pain et du riz à l’arrière à une station magasin.
J’ai l’ordre de faire travailler au déblaiement, mes Boches sont soumis et exécutent les besognes les plus répugnantes ; c’est affreux de les voir chercher dans les détritus de toutes sortes de quoi manger...
prochaine note : 13 novembre
06:00 | Tags : première guerre mondiale, vouzers, prisonniers allemands | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.