22/06/2015
22 juin 1915
Toujours en tranchée : la misère y est augmentée de mille et un petits inconvénients. D’abord, la grande chaleur, puis le manque d’ eau ; avec un “quart” il faut se laver la figure, faire sa barbe, se laver les mains et avec le restant faire sa vaisselle.
Puis, suivant l’expression pittoresque de mon ami Le Cor, “nous sommes violemment contre-attaqués par les mouches” ; il y en a partout et cela s’explique si l’on pense que tous ces hommes vivent là, au milieu de leurs détritus et de leurs résidus personnels.
prochaine note: 23 juin
06:00 | Tags : première guerre mondiale, argonne, tranchées, 1914-1918 | Lien permanent | Commentaires (0)
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