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20/08/2015

20 août 1915

Mon poste est assez bien situé en pleine forêt ; nous occupons un véritable petit fortin d’où nous sortons dans les moments d’accalmie pour prendre un peu d’exercice et que nous réintégrons souvent rapidement au pas de gymnastique, poursuivis par les obus de 105 mm.
A cet endroit, l’ennemi ne bombarde qu’avec cette artillerie et l’obus de 105 vous flanque à terre un chêne de 40 centimètres de diamètre d’un seul coup. Aussi, je ne tiens pas à faire le chêne, n’ayant pas la résistance (même approchante) de ce roi de la forêt.
Les nuits sont terriblement bruyantes, mais je m’y suis fait et quand je ne suis pas de quart, je dors très bien malgré ce tonnerre. A mon retour, ma chère belle-maman pourra laisser tomber une pile d’assiettes sans m’éveiller lorsque je ferai ma sieste.

prochaine note: 22 août

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