20/05/2016
20 mai 1916
Nous sommes redescendus au Bois St.-Pierre pour un peu de repos ; beaucoup d’éclopés parmi nous. Là, nous sommes sur la route qui voit chaque jour passer les régiments qui, à tour de rôle, vont payer leur tribut ; des renforts impressionnants montent chaque soir en ligne dès que la nuit arrive (car on ne peut gagner les lignes que dans l’obscurité complète, sinon ce serait l’anéantissement total) ; et chaque matin, dès que le jour parait, quelques débris seulement redescendent...
où sont leurs compagnons ?... Dieu, ce qu’il en manque...
prochaine note : 23 mai 2016
06:00 | Tags : grande guerre, tranchées, verdun, première guerre mondiale, 1914-1918 | Lien permanent | Commentaires (0)
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