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15/07/2016

12 juillet 1916

Enfin, je suis averti officiellement que je vais partir. Mon capitaine qui est venu hier nous apporter ses félicitations au sujet de quelques petits faits m’a personnellement promis de me faire partir d’ici une huitaine.
Le Cor qui a été relevé hier au soir n’est pas du premier départ, il se pourrait que nous soyons ensemble. Je viens de recevoir un mot de Chauveau, il n’a pas été envoyé au cours des E.O. Son régiment débusqué de Bellefontaine est dans la Somme ; heureusement il a son emploi de fourrier.
Je cesse mes comptes-rendus, car bientôt je serai près de vous ; il me sera plus facile de vous entretenir. Je sais aussi que vous souffrirez moins de cette courte correspondance qui, en moins de phrases, vous donne plus d’espoir.

prochaine note : 13 juillet

 

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