22/12/2016
22 décembre 1916
Au cours où je suis le travail intensif va être coupé par les fêtes de Noël et du Jour de l’An.
Des permissions vont être données pour ces deux fêtes, mais elles ne doivent pas me concerner puisque je reviens de ma permission régulière ; j’envisage donc avec désespoir de rester dans ce centre où il n’y aura que quelques parias, tous les élèves partant dans leurs familles.
J’ai un camarade dans le même cas que moi ; lui non plus n’envisage pas de gaieté de cœur de rester ici ; nos cerveaux travaillent à l’unisson et nous décidons de faire tout le possible pour nous glisser dans la masse des partants ; mais nous n’aurons pas de papiers en règle, le difficile sera de passer à travers les contrôles en cours de route.
prochaine note : 2 janvier 2017
06:00 | Tags : tranchées, première guerre mondiale, champagne, 1914-1918 | Lien permanent | Commentaires (0)
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