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12/06/2017

12 juin 1917

Depuis hier, je roule dans ma tête la terrible nouvelle de la mort de ce brave Chauveau. J’avais un ami ; je suis seul aujourd’hui. C’est un des jours où j’aurai le plus maudit la guerre...
Vous ne me dites rien du drame, mais je sais qu’il a dû bien mourir... C’était un si grand cœur...
Cette terrible fin nous dit une fois de plus qu’on n’est pas sur cette terre pour être toujours heureux. Sans envie malsaine, sans aucune espèce de jalousie, n’avions-nous pas souvent constaté la réussite de ce bon ami et le bonheur de son foyer ? A nos jours sombres alors que leur vie sans nuage nous paraissait merveilleuse, je disais que cette félicité me faisait peur...
Pour lui, c’est fini, mais combien l’approche du danger a dû le rendre malheureux pensant à sa chère femme et à sa petite tant attendue, tant désirée et abandonnée dès son apparition... Que de regrets pour ces deux malheureuses... Plus le destin se fait attendre, plus il semble frapper durement...

prochaine note : 15 juin 2017

 

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