30/05/2015
30 mai 1915
Je n’ai pu donner ma lettre à temps au vaguemestre.
La 2ème ligne où je suis n’est pas précisément le repos et on y regrette la 1ère.
A la première occasion, je vous ferai un récit de choses vues et de peines endurées, mais je puis vous dire tout de suite de réserver votre admiration et votre compassion aux seuls soldats: nos officiers sont loin de connaître la misère et même le travail (bien entendu, quelques exceptions sur certains points). Le soldat, lui, peine, vous pouvez en être convaincues, et on ne semble pas s’en apercevoir.
prochaine note: 31 mai
07:00 | Tags : première guerre mondiale, argonne, tranchées, 1914-1918 | Lien permanent | Commentaires (0)
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