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15/06/2016

15 juin 1916

 C’est toujours le froid mais je vais abandonner mon plateau et redescendre au bivouac. Cette nuit, la course sera rude et dure à travers un terrain ravagé ; nous partons avec un liquide chaud vers 22 heures et nous ne serons pas arrivés avant la 23ème ou 24ème heure; là seulement, nous pourrons peut- être manger... s’il reste quelque chose.
Enfin, ce sera un peu de repos. Pourvu que le sol soit épongé, c’est là ma seule exigence ; quelle sainte horreur j’ai de la boue et de l’humidité... Je préfère un bombardement de 48 heures à 24 heures de pluie ; au moins on court sa chance et il n’y en a pas pour tout le monde. A preuve...

prochaine note : 16 juin 2016

 

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