16/05/2017
16 mai 1917
Oui, la fatigue commence à peser. Je dois avouer qu’il faut se faire un peu violence pour conserver un bel optimisme, mais enfin, je le maintiens quand même : tant que l’on souffre, on est vivant et le tout est de vivre.
J’ai reçu ce jour une carte quelque peu énigmatique de mon ami Chauveau ; j’ai peine à démêler le sens exact ; il me dit être revenu de bien des choses ; qu’est-ce que cette pensée peut cacher ?... Néanmoins, il termine par ce mot :
“Tenons” ; c’est bien mon avis.
prochaine note : 28 mai 2017
06:00 | Tags : première guerre mondiale, tranchées, champagne, 1914-1918 | Lien permanent | Commentaires (0)
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