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04/08/2016

4 août 1916

 Retour - Cette permission tant attendue n’est plus qu’un souvenir ; tout bonheur est consommé ; nous voici donc à nouveau séparés ; faisons des vœux pour que ce soit la dernière fois...
Mon voyage a été possible ; arrivé à 24 heures, ayant couché dans une maison abandonnée, j’attends le matin pour me mettre en route à travers la Champagne pouilleuse. J’ai retrouvé le bureau de ma compagnie sur un terrain de craie à quelques kilomètres des lignes ; j’ai fait un déjeuner sommaire et j’attends pour savoir ce que l’on fera de moi ; peu m’importe, je vis de souvenir et d’espoir...

prochaine note : 8 août 2016

 

26/07/2016

26 juillet 1916

 Enfin, ça y est... je pars, je suis parti...

prochaine note : 4 août 2016

 

25/07/2016

25 juillet 1916

 Somme -Tourbe. Nous sommes campés dans ce nouveau secteur. Nous devons prendre les lignes demain ; ici, tout semble tranquille, le combat est plus au nord.

prochaine note : 26 juillet 2016

 

24/07/2016

24 juillet 1916

Mon prochain départ est fixé , mais ce n’est pas pour Paris, nous changeons simplement de secteur... Nous sommes à Argers, près Ste-Menehould ; nous marchons sur la route nationale poudreuse ; demain, je saurai où nous nous fixerons.

prochaine note : 25 juillet 2016

 

15/07/2016

13 juillet 1916

Je dois être relevé demain soir et irai me reposer à mon cantonnement, le Moulin de Broda, près les Islettes, en attendant le jour de mon très prochain départ.
Comme vous le voyez, tout vient à qui sait attendre...

prochaine note : 24 juillet 2016

 

12 juillet 1916

Enfin, je suis averti officiellement que je vais partir. Mon capitaine qui est venu hier nous apporter ses félicitations au sujet de quelques petits faits m’a personnellement promis de me faire partir d’ici une huitaine.
Le Cor qui a été relevé hier au soir n’est pas du premier départ, il se pourrait que nous soyons ensemble. Je viens de recevoir un mot de Chauveau, il n’a pas été envoyé au cours des E.O. Son régiment débusqué de Bellefontaine est dans la Somme ; heureusement il a son emploi de fourrier.
Je cesse mes comptes-rendus, car bientôt je serai près de vous ; il me sera plus facile de vous entretenir. Je sais aussi que vous souffrirez moins de cette courte correspondance qui, en moins de phrases, vous donne plus d’espoir.

prochaine note : 13 juillet